Jeanne Guilloux et Matthieu Malaud

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Exposition : Mai Juin 2023

Jeanne Guilloux et Matthieu Malaud vont se partager les espaces du Musée des Thoniers d’Étel jusqu’à la fin du mois de juin afin d’exposer l’une ses céramiques fabriquées avec la technique raku sur le thème Voyages autour des Océans; l’autre ses photographies Nuits Marines, la Magie des Ondes.

Une artiste aux œuvres colorées

Jeanne Guilloux explique son travail et la technique qu’elle a souhaité utiliser pour façonner ses céramiques "Le raku, abréviation du terme raku-yaki, est le résultat d’une technique d’émaillage développée dans le Japon du XVIe siècle. Son origine est liée à la fabrication de bols pour la cérémonie du thé."

Pratiquer le raku se fait en plusieurs étapes : "La préparation des pièces est assez similaire à celle d’une céramique classique. C’est vraiment la cuisson qui va surprendre et impressionner le débutant en céramique."

"Pour ma part, je vais chercher mes sujets un peu partout dans le monde. Les poissons ayant ma préférence, je pars faire des photos sous-marines à Bali, aux Maldives, Caraïbes, Thaïlande…, explique Jeanne Guilloux. "Ensuite je les développe et je sélectionne mes sujets préférés. De là commence le travail de la céramique proprement dite"

Et de continuer : "Pour la technique raku tout est une question de température en fonction du rendu que l’on souhaite donner à sa pièce. Et même ainsi on ne sait jamais vraiment ce qui va en ressortir. On reconnaît souvent les céramiques technique raku à leur aspect craquelé style coquille d’œuf avec un réseau de fines craquelures sombres sur les zones émaillées. La pièce a parfois un aspect très irisé, et des irrégularités, des accidents dans l’épaisseur de l’émail."

Un photographe passionné

Concernant Matthieu Malaud, photographe par passion, amoureux du Morbihan, il a fait le choix osé de faire ses photos la nuit parce que, comme il le dit lui-même "Pratiquer la photographie en Bretagne, de nuit, en pose longue est donc bien un choix parfaitement assumé. Tout est plus compliqué dans l’obscurité, à commencer par gravir des rochers. Je n’en tire aucune fierté, pas le moindre mérite. J’ai seulement l’obsession de créer des images différentes, renouvelées, évolutives. La nuit, les conditions de faible luminosité représentent un défi technique que j’ai plaisir à relever."